Rechercher
Fermer cette boîte de recherche.
Centre de recherche et d’enseignement
des géosciences de l’environnement
Centre de recherche et d’enseignement
des géosciences de l’environnement

Rétroactions Climat-Écosystèmes

L’équipe travaille tout d’abord à la compréhension des impacts climatiques sur l’évolution de la microfaune marine et bénéficie du développement analytique en micropaléontologie automatisée grâce aux projets de Luc Beaufort et Thibault de Garidel. Les développements en imagerie et reconnaissance d’images développés sur les microfossiles marins sont aussi applicables aux microfossiles continentaux, notamment sur les pollens. Cette approche, combinée à l’expertise paléoenvironnementale de l’équipe en sédimentologie lacustre ainsi que sur les pollens, phytolithes et diatomées, nous sert à reconstruire les environnements de vie des hominidés pliocènes d’Afrique de l’Est. Ces mêmes environnements sont aussi décrits et étudiés sur la base de l’évolution sédimentologique des grands lacs au cours du Quaternaire.
Les environnements de savane et de forêt ont un domaine d’existence commun sur les critères de température et de pluviométrie. Le passage d’un écosystème à un autre est donc régie par des sauts d’un seuil stable à un autre dans lequel le rôle des feux est primordiale. Cette évolution entre ces deux états stables est le cœur du projet de recherche de Julie Aleman (CR CNRS 2022).
L’approche actualiste de l’étude de la dynamique du plancton marins à l’échelle du mésocosmes et saisonniers est importante pour l’équipe. Elle sera augmentée par l’appui de données génétiques biogéographiques. L’action de l’évolution biologique voir la rétroaction de cette évolution soumis aux forçages astronomiques et/ou climatiques est un axe de recherche. L’évolution du nannoplancton calcaire au cours du Quaternaire est partiellement guidé par les changements cycliques de l’orbite terrestre modulant par ailleurs la productivité de ce plancton et ses rétroactions sur l’environnement et le climat. À plus grande échelle de temps, les grandes crises et l’apparition du plancton a fondamentalement impacté le climat faisant de ces objets un objet d’étude important de cet axe thématique.
L’intégration et la comparaison de données géochimiques, tectoniques et biologiques aux sorties de simulations climatiques portées par Yannick Donnadieu a permis le développement d’un pôle innovant investiguant les liens entre tectonique, climat et biota aux longues échelles de temps (cycles orbitaux et au-delà). Le financement en 2022 du projet ERC-CoG DISPERSAL (porté par Alexis Licht) capitalise sur ce développement. Ce projet propose une approche intégrative (géochimie, paléontologie, paléogéographie, simulations climatiques) pour comprendre les contrôles climatiques et géographiques sur les dispersions des mammifères du passé. Le projet a aussi augmenté notre parc analytique avec l’installation d’une infrastructure pour l’analyse des isotopes clumped, nouvelle approche géochimique pour la reconstruction des températures de surface.

Projets

  • 2023-2027: ERC-CoG DISPERSAL: Contrôles climatiques et paléogéographiques sur les dispersions intercontinentales des mammifères

  • 2021-2023: INSU Tellus/INTERRVIE – RAMDAM : Réponses Adaptatives des Mammifères D’Afrique à l’épisode climatique du MIS M2