A sa mort, au XVᵉ siècle avant notre ère, cette femme a bénéficié d’un embaumement d’une particulière richesse. C’est ce que révèle l’étude de deux vases canopes où avaient été déposés ses viscères, dans une tombe de la vallée des Rois.
Il y a près de trois mille cinq cents ans, sur les bords du Nil, vivait Sénetnay. Elle allait devenir « celle qui a nourri la chair du dieu » : nourrice d’un bébé qui monterait plus tard sur le trône d’Egypte sous le nom d’Amenhotep II. Il faut croire que le pharaon lui fut reconnaissant, car Sénetnay eut droit à un traitement de choix après sa mort : non seulement on l’inhuma dans la vallée des Rois, mais, comme le révèle une étude internationale publiée jeudi 31 août dans Scientific Reports, les restes de la nourrice royale subirent un embaumement de grande qualité.
Pourtant, les restes en question n’existent plus ! Les auteurs de ce travail multidisciplinaire, qui mêle archéologie, chimie et botanique, se sont uniquement penchés sur deux des quatre vases canopes où les viscères de Sénetnay (foie, poumons, estomac, intestins) avaient été déposés par les embaumeurs lors de la momification de son corps.
. Lire la suite de l’article, Le Monde, publié le 31 août 2023, par Pierre Barthélémy
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. Scientifics Report (lien vers l’article)